La Bourse de Paris méfiante avant le sommet du G20 (-0,38%)
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La Bourse de Paris reculait légèrement (-0,38%) vendredi à la mi-journée, gagnée par une certaine méfiance en attendant de connaître l’issue d’un entretien entre les présidents américain et chinois en marge du G20.
A 14H05 (13H05 GMT), l’indice CAC 40 perdait 19,27 points à 4.986,98 points, dans un volume d’échanges de 1,1 milliard d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,46%.
La cote parisienne a ouvert en légère hausse, avant de se raviser et de baisser.
De son côté, Wall Street se préparait à ouvrir dans le rouge. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 0,53%, celui de l’indice élargi SP 0,45% et celui du Nasdaq, à dominante technologique, 0,44%.
L’état d’esprit des investisseurs “dépendra étroitement de l’issue de la rencontre entre Xi et Trump au G20 ce week-end”, a souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Le sommet des vingt plus grandes puissances mondiales s’ouvre vendredi à Buenos Aires, entre tensions diplomatiques et appels à manifester des ONG et des associations.
Mais le moment phare pour les marchés se tiendra en marge des réunions officielles, avec un entretien bilatéral entre Xi Jinping et Donald Trump, qui prendra la forme d’un dîner de travail et qui est très attendu alors que l’escalade de représailles commerciales entre les pays pèse déjà sur la croissance mondiale.
Selon M. Dembik, “le président américain a deux choix possibles: soit il va à la confrontation avec la Chine afin de rééquilibrer les échanges et de limiter l’avance du pays dans les nouvelles technologies, au risque de provoquer de sérieux remous sur les marchés et d’accentuer le ralentissement économique, soit il opte pour un cessez-le-feu en favorisant une forme de dialogue et de nouveau partenariat, dont les détails seront à définir par la suite, entre la Chine et les Etats-Unis”.
– L’automobile sous pression –
“Un éventuel cessez-le-feu entre les deux partenaires au G20 ne signifie pas pour autant que l’administration américaine recule sur le protectionnisme”, a toutefois souligné l’expert.
Après des propos du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, accueillis positivement par les marchés qui y ont vu le signe que la Fed n’allait pas accélérer sa politique de resserrement monétaire, les investisseurs ont pris connaissance dans la soirée du compte-rendu de la dernière réunion de l’institution.
Le Comité monétaire de la banque centrale prévoit toujours une hausse des taux d’intérêt en décembre, mais apparaît de plus en plus divisé sur l’évolution de la trajectoire monétaire à venir, selon ces minutes.
Du côté des indicateurs, l’inflation a ralenti dans la zone euro en novembre.
Avant l’ouverture, le PMI manufacturier chinois pour novembre a été publié et a été marqué par un nouveau recul de l’activité, au plus bas depuis juillet 2016.
En matière de valeurs, le secteur automobile était mal orienté, dans un contexte commercial toujours difficile. Faurecia reculait de 6,86% à 34,20 euros, Plastic Omnium de 3,01% à 23,20 euros, Valeo de 2,58% à 24,88 euros, Peugeot de 1,77% 19,13 euros et Renault de 2,10% à 61,09 euros.
Sodexo était pour sa part pénalisé (-0,57% à 90,70 euros) par un abaissement de sa recommandation à “neutre” par Citi.
Dans ce contexte prudent, le secteur bancaire évoluait lui aussi dans le rouge. BNP Paribas perdait 1,07% à 44,30 euros, Société Générale 1,36% à 32,39 euros et Crédit Agricole 0,71% 10,97 euros.
A l’inverse les valeurs dites “défensives”, s’en sortaient mieux. Air Liquide prenait 1,58% à 105,80 euros et Danone 0,99% à 66,19 euros.
Article source: https://www.cbc.ca/news/health/opioid-crisis-nicu-hamilton-bc-hospital-neonatal-abstinence-babies-newborns-1.4882916?cmp=rss
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